À l’origine de mes recherches généalogiques, il y a des souvenirs, des noms qui résonnent dans ma mémoire :
Parrain, Mamm, Marie Martin, Allain Kerneis, Marie Poulmarc’h, Solférino, Magenta, coiffe Kernevodez, aïeule portugaise...
Et attachées à ces mots, des histoires bien sûr.
Histoires entendues au cours des travaux d’été dans la ferme parentale.
Travaux éreintants mais tellement conviviaux.
Travaux au cours desquels se transmet l’histoire familiale grâce à mon père mais surtout à ma tante (Thérèse).
Les années passent. En 2003, j’éprouve le désir de commencer ma généalogie et d’y rattacher mes souvenirs.
Je commence par interroger mes parents et ma tante.
Puis je me rends en mairie pour y trouver les actes.
Et c’est ainsi que muni d’un papier, d’un crayon, d’un appareil photo numérique, d’un ordinateur, d’un scanner... et d’un dictaphone, je me lance dans cette quête.
C’est aussi à cette époque-là que m’apparaissent les possibilités d’internet en matière de généalogie. Je deviens également membre du Centre Généalogique du Finistère.
Petit à petit, je découvre que l’histoire que j’avais imaginée est quelque peu différente de la réalité : pas d’aïeule portugaise, uniquement des noms à consonance espagnole mais bien locaux comme Pérès et Diverrès !
Une fois ma généalogie mise en place, c’est tout naturellement que je souhaite mettre de la vie sur ces personnes. Comment ont-elles vécu ? Étaient-elles riches ou pauvres, paysans propriétaires ou locataires, journaliers, meuniers, marins-pêcheurs... ?
Alors, pour mieux les appréhender, je me plonge encore un peu plus dans les archives familiales, les livrets militaires, les registres matricules, les délibérations des conseils municipaux, les dénombrements de populations, le cadastre napoléonien...
En 2015, je m’inscris à une formation universitaire Langues et cultures de la Bretagne - Mention Recherche historique associée à la généalogie. Cette formation me donne l’occasion de mettre sur papier mes recherches généalogiques à travers l’histoire de la ferme parentale.
Ce document est disponible ci-contre (ou ci-dessous selon le navigateur utilisé !).
La ferme de Roc’h-zu n’est cependant associée qu’à une branche de mes aïeux.
Sur ce site « Roc’h-Gad », c’est l’ensemble de mes branches familiales que je décris sur huit générations.
Bonne visite.
Bernard Kerneis